L’architecture de Yaounde

En juin 2013, les dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et de la Commission du Golfe de Guinée (CGG) se sont réunis à Yaoundé, au Cameroun, pour jeter les bases d’une stratégie régionale commune visant à prévenir et à poursuivre les activités illicites dans les eaux du Golfe de Guinée. Le sommet de Yaoundé a abouti à la création de trois mécanismes : le code de conduite de Yaoundé, la déclaration des chefs d’État et le protocole d’accord entre les organisations régionales. Cet ensemble d’instruments a inspiré l’élaboration de l’Architecture de Yaoundé, illustrée par la photo ci-dessous.

L’architecture de Yaoundé comprend le Centre de coordination interrégional (CCI), la structure de coordination et de partage d’informations qui relie le Centre régional de sécurité maritime pour l’Afrique centrale (CRESMAC) et le Centre régional de sécurité maritime pour l’Afrique de l’Ouest (CRESMAO). L’espace côtier est divisé en 5 zones maritimes opérationnelles où les activités sont coordonnées par cinq Centres de coordination multinationale maritime (MMCC).

Au niveau national, les Centres opérationnels maritimes (MOC) prévus dans chaque pays regroupent les principaux acteurs liés à l’action de l’Etat en mer (police maritime, douanes, pêche et protection de l’environnement), ainsi que les marines nationales chargées de la coordination.